Soutien aux autorités de la transition après les sanctions de la CEDEAO : Des rassemblements prévus ce vendredi à l’intérieur et à l’extérieur du pays
Ce vendredi 14 janvier 2022, un grand meeting de soutien aux autorités de la transition est prévu sur le boulevard de l’indépendance. Il en est de même dans les autres localités du pays et dans la diaspora, selon les initiateurs, composés des partis politiques, d’organisations religieuses, de mouvements, d’associations, de regroupements, de citoyens simples se reconnaissant dans la défense de la partie, etc.). Les organisateurs, dont le président de la Convention pour le Mali (CMP), Dr. Allaye Bocoum ; Ben le cerveau du Mouvement Yèrèwolo débout sur les remparts ; du mouvement de soutien au chérif Bouyé Haïdara de Nioro du Sahel ; de l’association des commerçants détaillants ; de Dana amasagou ; du M5 RFP, etc., l’ont fait savoir, le 12 janvier 2022, à la Bourse du Travail, lors d’un point de presse.
Le but de cette sortie est clair comme l’eau de roche. Il s’agit de répondre à la CEDEAO et à l’UEMOA, suite aux sanctions infligées, le 9 janvier dernier, lors du sommet extraordinaire tenu à Accra, au Ghana, à notre pays, le Mali. Les autorités de la transition ont ainsi appelé les Maliens, dans toutes leurs diversités, à sortir ce vendredi 14 janvier 2022 partout au Mali et à l’extérieur du Mali.
« Nous sortons pour répondre aux sanctions injustes, injustifiées, téléguidées, instruites de ces deux institutions sous régionales aux ordres de la France au lieu de servir leurs peuples. Nous sortons ce vendredi pour répondre à l’appel patriotique à défendre notre souveraineté, notre unité, indivisibilité, notre dignité. Nous sortons pour dire non aux sanctions bizarres prises qui violent les textes desdites institutions comme la fermeture des frontières terrestres et aériennes et le gel des avoirs du Mali par le CEDEAO et l’UEMOA qui sanctionnent le Mali, alors que ces textes disent noir sur blanc qu’une décision ne saurait être prise qu’à l’unanimité de ses pays membres», a fait savoir Dr. Allaye Bocoum. Selon lui, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA pensaient qu’en sanctionnant les autorités de la transitions, les Maliens allaient se lever contre leurs autorités qui travaillent conformément aux recommandations de leur peuple. «C’est l’effet inverse qui s’est produit.
Ces sanctions ont permis au contraire, aux Maliens de s’unir, de rassembler, de s’attacher plus que jamais à leur pays, d’affirmer plus leur dignité, solidarité, fierté, pour défendre la patrie commune. Que les chefs d’Etat de la Cedeao et de l’Uemoa sachent que les cinq ans demandés par les autorités sont les recommandations des Assises nationales de la refondation (ARN) par le peuple dans tout le pays et dans la diaspora. C’est le peuple malien qui demande ce temps. Ils veulent enterrer le Mali et les Maliens vivants. Mais ça ne se fera pas facilement. Car le Mali est un pays d’honneur, de dignité, de fierté», a conclu Dr. Allaye Bocoum.
Source : Le Républicain