Agence nationale de la sécurité de routière : un ambitieux programme pour 2021

L’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) va intensifier les campagnes de communication et de sensibilisation à l’endroit des usagers au cours de l’exercice 2021. L’accent sera, à cet effet, mis sur la promotion du port du casque, le renforcement de la réglementation relative à la sécurité routière, la protection des piétons dans la circulation routière, la poursuite des actions de renforcement de l’éducation sur la sécurité routière. Ce programme a été dévoilé hier par le contrôleur général de police Brahima Diarra, président du conseil d’administration de l’Anaser. Il intervenait à l’occasion de la 20è session ordinaire de l’organe décisionnel de l’Agence. C’était en présence de sa directrice générale, Mme Doumbia Diadji Sacko et des autres administrateurs. Le projet de Programme d’activités de l’Anaser au titre de 2021 a également été divulgué. Le projet de budget prévu pour la mise de ces actions a été arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 2.270.675.000 Fcfa, soit une hausse prévisionnelle de 29,31% par rapport à celui de 2020.

Concernant la protection et la sécurisation des usagers, l’Anaser prévoit l’aménagement de passages piétons et de ralentisseurs de vitesse, la confection et l’implantation de panneaux pour le renforcement de la signalisation routière et de l’utilisation des passerelles piétonnes.
Dans cette optique, l’Agence a initié avec ses partenaires une inspection générale des voies ouvertes à la circulation dans le District de Bamako et au niveau de ses antennes régionales. Pour le président du conseil d’administration, la réussite du programme 2021 nécessite une synergie d’actions des différents acteurs afin de combattre le fléau de l’insécurité routière.
Selon le contrôleur général de police Brahima Diarra, 2020 a été éprouvante à cause de la pandémie de Covid-19 et les problèmes sécuritaires récurrents qui ont impacté négativement la liberté de circulation des populations. Toutefois sur 48 activités envisagées, 22 ont été exécutées, dix partiellement et 16 non réalisées par l’Anaser.

En attendant la disponibilité des statistiques de l’année écoulée, le contrôleur général de police a rappelé qu’en 2018, il a été recensé 101.937 cas accidents de route. Ceux-ci ont fait 11.116 victimes dont 613 tués et 10.503 blessés. En 2019, 8.935 cas d’accidents ont été enregistrés sur nos routes. Ils ont touché 8.460 victimes dont 663 tués et 7.797 blessés. Le taux de mortalité est en hausse de 8,16%, mais le nombre d’accidents a régressé de 22,41%, a analysé l’officier supérieur de police. «Les accidents de route restent un grave problème de santé publique. La tranche d’âge la plus touchée, selon les statistiques, reste la jeunesse, c’est-à-dire celle dont l’âge est compris entre 16 et 25 ans avec proportion de 66,40% chez les hommes et 33,59% chez les femmes», a-t-il interpellé.

Brahima Diarra a exhorté les administrateurs à examiner avec intérêt les documents à eux soumis. Afin, selon lui, de permettre à l’Agence nationale de sécurité routière de poursuivre sa mission de réduction sensible des accidents de route. Au cours de cette session, les administrateurs ont également examiné le rapport d’activités de 2020, l’état d’exécution des recommandations de la précédente session et le budget 2020 à la date du 30 novembre.

Source : l’Essor

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