Bamako : le Colonel Assimi Goïta lance la phase finale des Assises nationales de la Refondation

C’est parti pour quatre jours d’échanges pour le devenir du Mali. Le Colonel Assimi Goïta a lancé, ce lundi 27 décembre 2021, la phase finale des Assises nationales de la Refondation (ANR). C’était dans la salle des 1000 places du Centre international de Conférence de Bamako (CICB).

Les travaux des Assises nationales de la Refondation ont été lancés sous la bénédiction du Chérif Bouyé Haïdara, spécialement venu de Nioro du Sahel. C’était également en présence de l’ancien président de la Transition, Pr Dioncounda Traoré ; du président du Haut Conseil Islamique, Ousmane Madani Haïdara ; ou encore du Cardinal Jean Zerbo et du Pasteur Révérend Nouh Ag Infahi Yattara de l’Eglise Protestante.

Au niveau local, les ANR ont été tenues dans 720 communes sur les 759 que compte le Mali actuellement. « C’est dire que les assises ont eu lieu dans 95,52% des communes du Mali », s’est félicité Zéni Moulaye, président du Panel des hautes personnalités aux ANR et membre de la commission d’organisation. « Les assises ne sont pas une fin en soi. Au contraire, il s’agit du début de la refondation du Mali », a expliqué Zéni Moulaye.

Dans son discours solennel de lancement des ANR, le Colonel Assimi Goïta a affirmé que la situation actuelle du Mali n’est pas une fatalité. Elle résulte, selon le président de la transition, des décennies de mauvaise gestion politique.  Aujourd’hui, a assuré Assimi Goïta, il est temps de jeter les bases d’un nouveau Mali. « Les ANR sont une étape pour la marche du Mali vers le progrès », a déclaré Assimi Goïta.

A l’issue des travaux de quatre au CICB, les ANR vont permettre de déterminer la nouvelle durée de la transition. Un chronogramme électoral détaillé sera publié par les autorités à la sortie de ces assises. Plusieurs partis politiques ont refusé de prendre part aux assises. Certains ont dénoncé un manque d’inclusivité dans le processus d’organisation. D’autres y voient un processus de légitimation de la violation de la Charte de la transition qui fixe la fin de la transition à février 2022.

Source : Maliweb.net

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