VIE CHERE : Un kilogramme d’oignon cédé entre 750 et 800 FCFA
Dans les différents marchés de Bamako, le prix du kilogramme d’oignon ne cesse d’augmenter de jour en jour, une situation très inquiétante pour la plupart des femmes qui broient le noir au quotidien.
Une hausse qui a vite été constatée par les consommateurs de ce condiment surtout en cette période caractérisée par des difficultés financières dans les ménages
Depuis ces derniers moments, notamment la semaine passée dans nos marchés locaux, le prix du kilogramme d’oignon a pris l’ascenseur, une situation que les commerçants tentent d’expliquer par la quantité insuffisante des oignons importés dans le pays. Dans nos marchés, rien ne peut s’acheter. Il ne s’agit pas seulement que des denrées de première nécessité mais de tout y compris les légumes, la viande, le sucre, le lait, l’huile qui rentrent dans le cadre de cette flambée des prix.
Dans les différents marchés les clients se plaignent de la hausse vertigineuse du prix de l’oignon. Ils pensent que les vendeurs cherchent des bénéfices exorbitants tant pis pour les infortunés consommateurs.
Selon les commerçants pour les oignons locaux, on vend souvent le kilogramme à bas prix, entre 125 et 150 FCFA. Ces oignons proviennent de Baguinéda, de Niono et de Kati vers les mois de Janvier, Février et Mars et le kilogramme des oignons en provenance du Maroc ou du Sénégal est vendu de 750 à 800 FCFA en août jusqu’au mois de décembre raison pour laquelle le prix augmente.
Dans le marché de Moribabougou, Mme Aminata Traoré , enseignante à l’université a dit: «Nous ne comprenons pas cette augmentation des prix de l’oignon »
Depuis plusieurs jours maintenant le prix de l’oignon ne cesse d’augmenter. Cédé au prix de 800 F ce condiment reste indispensable dans la cuisine. La viande, elle, coûte 3000 FCFA. A ce rythme, il est difficile pour les familles de manger la qualité. Les gens n’ont pas d’argent. Que faut-il alors faire? Le Ministre en charge du commerce est fortement interpellé. Il faut rendre les prix accessibles à tout le monde.
Quant à Ouédraogo Saouda , vendeuse d’oignon au marché de Kalaban Coura « nous sommes vraiment abasourdies par la cherté de l’oignon dans nos différents marchés »
En cette période, tout est cher, précisément les oignons, or en matière culinaire ils sont incontournables car ils donnent à nos plats de bons goûts.
Pour Salimatou Traoré, commerçante au marché de Yirimadio «nous prenons le sac de 25 kilogramme à 17500 FCFA »
Mes produits viennent directement de la région de Sissoko. Dans les marchés, le prix du kilogramme d’oignon varie entre 750 et 800 FCFA, un véritable calvaire pour nous les vendeuses .Cette année la cherté est non seulement due à la saison, mais au manque de produits disponibles sur le marché.
Hawa Traoré
Source: l’Observatoire