Sanctions illégales : nouvelle plainte contre la CEDEAO
Selon un communiqué daté de ce 27 décembre 2023, l’organisation, Youth for Peace and Security Africa (YPS-Africa), basée au Ghana, en collaboration avec la Coalition des Patriotes Africains du Burkina Faso (COPA/BF) et d’autres organisations de la société civile au Burkina Faso, a déposé une plainte devant la Cour de Justice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
La plainte conteste la légalité des sanctions imposées par la CEDEAO au Burkina Faso, au Mali, au Niger et en Guinée.
Le 6 novembre 2023, YPS-Afrique, Citizen Network for Peace and Security in Africa (CNPSA) et Abraham Korbla Klutsey (directeur exécutif) ont intenté un procès contre la CEDEAO, accusant l’organisation d’avoir, à travers des sanctions, bloqué l’accès à des éléments essentiels tels que la nourriture, les soins de santé, les transports, et l’éducation, affectant plus de 100 millions de citoyens en Afrique de l’Ouest.
L’avocat nigérian Femi Falana, ancien président de l’Association du Barreau d’Afrique de l’Ouest, représente YPS-Afrique, le CNPSA et Abraham Korbla Klutsey, avec le soutien de cinq autres avocats renommés. La plainte affirme que ces sanctions, qualifiées de sévères, immorales et antidémocratiques, ne reposent sur aucune loi ou disposition légale, violant ainsi les droits de l’homme, le Traité révisé de la CEDEAO, et les protocoles internationaux.
YPS-Afrique souligne que ces sanctions ont eu des conséquences humanitaires graves, entraînant la mort de plus de 125 000 personnes, principalement des femmes et des enfants. La plainte vise à obtenir une déclaration de la Cour de la CEDEAO stipulant l’illégalité de ces sanctions visant les civils.
Cette victoire juridique est présentée comme un triomphe pour la démocratie et la dignité humaine, avec des répercussions potentiellement positives pour le développement et la sécurité en Afrique de l’Ouest. YPS-Afrique, en collaboration avec des organisations de la société civile au Burkina Faso, envisage des actions à venir, notamment des conférences de presse et des sit-in, pour obtenir des copies des documents déposés.
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Source : Tout Africa