SANCTIONS DE LA CEDEAO/UEMOA : Un consortium des agriculteurs exigent la négociation avec la CEDEAO

Les acteurs professionnels de l’agriculture condamnent les sanctions de la CEDEAO, mais demandent cependant aux autorités de la transition de s’engager dans une dynamique de négociation.

C’est à travers un point de presse animé le 22 janvier dernier dans l’enceinte de l’assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM). Les acteurs professionnels de l’agriculture (APCAM, CNOP, AOPP, FENAFER,FENAJR, PNPR, et d’autres) ont manifesté leur désapprobation face à la décision prise par des Chefs d’états de la communauté Ouste africaine(CEDEAO) et Union économique et monétaire d’Afrique (UEMOA).

Dans une déclaration lue par Mme Serebara Fatoumata Dillon, les acteurs professionnels du secteur estiment que les mesures de la fermeture des frontières entre le Mali, et les pays membres de la CEDEAO , la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mail, le gel d’avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la CEDEAO, et la suspension de notre pays de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO, ont déjà produit des effets négatifs sur le secteur agricole, notamment la limitation d’importation des intrants et de l’exportation des produits comme bétail sur pied, et d’autres produits.

« Les acteurs professionnels condamnent à l’unanimité les sanctions prises par les chefs d’État de la CEDEAO et de l’UEMOA, a l’encontre de notre pays , et les appelant a reconsidérer leur positions et a mettre fin à cette situation qui ne respecte ni les accords conclure entre la CEDEAO et les pays membres, ni les principes de fonctionnement de la banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest », a-t-elle déclarés.

Ils ont ainsi réitéré leur soutiens aux autorités de la transition pour les initiatives prises en vue d’atténuer les effets et impacts négatifs de cet embargo et leur demandent de poursuivre le dialogue et la négociation avec les chefs d’État la CEDEAO et l’UEMOA en s’appuyant sur les juridictions compétentes à l’échelle sous régionale, et internationale en vue de trouver les vois et moyens appropriés pour la sortie de cette crise.

Adama Konaté

Source : l’Observatoire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *