Prise en charge des malades de la Covid19 au Mali: Ça dénonce la discrimination sociale

Au Mali, suite à l’apparition de la maladie à Coronavirus le 25 mars 2020, les autorités sanitaires ont pris certaines mesures pour arrêter la chaîne de propagation de cette pandémie. Pour la mise en œuvre de ces mesures, l’ex président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé la mise à disposition d’un budget de 500 milliards de francs CFA précédé d’une enveloppe initiale de six milliards trois cent millions (6 300 000 000). A cet effet, des centres de prise en charge des cas des personnes testées positives au Covid19 ont été installés. Malgré ce fonds conséquent, la prise en charge des patients au niveau des différents centres a été décriée par certains patients et leurs familles, à cause des conditions d’internement jugées déplorables et aussi des faits de discrimination dans la prise en charge suivant que le patient soit nanti ou pauvre. Des incriminations qui ont été balayées d’un revers de main par des responsables de ces centres. Pour en savoir davantage, nous avons enquêté à Bamako.

Depuis l’apparition de cette maladie en Chine, en décembre 2019, le Mali conformément aux indications et prévisions des spécialistes et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pris des dispositions à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Cela à la suite de la réunion Extraordinaire du Conseil Supérieur de la Défense Nationale (CSDN) du 17 mars 2020. Presqu’une semaine plus tard, le 25 mars 2020 le Mali enregistre ses deux premiers cas testés positifs dans la région de Kayes. Il s’agissait de Maliens, vivant à l’extérieur, de retour au pays. Cette première vague de la maladie à Coronavirus n’a pas touché grand monde. Mais, suite aux manifestations liées aux évènements politiques ayant entrainé un changement de régime par coup d’Etat, il y a eu un relâchement dans la campagne de sensibilisation sur les mesures barrières entrainant une hausse de contamination. De ce fait, la deuxième vague de la propagation de la Covid19 a été lourde de conséquences et paniqua une bonne partie de la population qui jusqu’ici croyait peu à la pandémie. Aussi à la date du 09mars 2021, presque un an après l’apparition des premiers cas, les statistiques du Ministère de la Santé sont toujours alarmantes. Elles font état d’un cumul de : 8710 cas positifs, 358 décès dont 290 dans les centres de prise en charge et 68 décès dans la communauté, 6452 patients guéris et 917 personnes-contact suivies au quotidien (NDLR : enquête réalisée avant cette 3ème vague qui a propulsé le nombre de cas positifs à plus de 10 000 000 patients).

Malgré tout, le personnel chargé de la prise en charge des cas de Covid19 fait objet d’énormes critiques et accusations. Pour sa part, ce personnel ne manque aucune occasion pour réfuter ces allégations, surtout celles relatives aux traitements inéquitables entre les malades. Pour eux, ces reproches ne tiennent pas, pour corroborer leurs dires, ils évoquent les efforts colossaux fournis par les spécialistes au niveau des différents centres de prise en charge: CHU du Point G, Hôpital du Mali, Hôpital de Dermatologie de Bamako.

Qu’à cela ne tienne, nombre de personnes se demandent où va le fonds destiné à la prise en charge des patients testés positifs ? Pourquoi les traitements sont si discriminatoires ?

Chaque camp se défend. Nous avons recueilli les propos de certains témoins oculaires qui évoquent sans coup férir des dysfonctionnements et des manquements graves à la prise en charge des malades de Covid19.

DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS 

Le premier témoignage, que nous avons recueilli, émane d’un agent de santé en exercice au CHU de l’Institut d’Ophtalmologie Tropicale d’Afrique (CHU IOTA) qui a souhaité garder l’anonymat. Il a séjourné au centre de prise en charge covid19 du CHU du Point G. Il fait partie aujourd’hui des patients guéris. A l’en croire, les patients sont traités selon leur catégorie sociale et leur relation. « Il y avait un homme qui m’avait fait vraiment pitié. Contrairement à nous, qui étions bien traités, lui était à la limite maltraitée puis que très négligé bien que malade. Les médecins évitaient même de le toucher » se rappelle l’agent de l’IOTA.

Selon M. Konaté, chef d’entreprise, testé positif courant avril 2020 et hospitalisé au centre de Covid du même CHU pendant 20 jours, les conditions des patients testés positifs à la Covid19 au centre du CHU du Point G laissent à désirer.

« Il n’y avait pas un moyen de communication entre les malades et les médecins. Les plus chanceux à pouvoir communiquer à cœur ouvert sur l’évolution de leur état de santé sont ceux qui ont des connaissances travaillant au centre, qu’ils appellent par téléphone pour intercéder. Et ce sont eux qui sont prioritaires par rapport aux autres patients, grâce à leurs relations avec des soignants » déplore-t-il. A l’issue de son internement M. Konaté a conclu que les médecins ne sont pas bien organisés ou préparés pour s’occuper des patients atteints de coronavirus.

« Souvent ils se trompent même des résultats » révèle-t-il.

De son côté, Seydou Traoré, ouvrier résidant à Baco Djicoroni, admis au centre du CHU du Point G le 26 octobre 2020 à 21h 30, garde en mémoire un mauvais souvenir de son séjour au sein de ce centre. Il témoigne : « Je pense que le premier médicament des patients c’est l’accueil des médecins. Si les malades sont bien accueillis, cela les soulage un peu. Arrivé dans le centre j’ai fait une heure de temps sans qu’aucun médecin ne soit venu me voir. Avec ce comportement des médecins, je me suis dit que le coronavirus n’est pas une réalité au Mali. Nous étions avec un membre du gouvernement, mais lui, il a été bien accueilli et bien traité contrairement à nous. Les médecins viennent le voir à chaque instant. Je ne savais pas qu’il y avait Covid19 pour riches ou VIP et Covid19 pour pauvres ou citoyens ordinaires. Sinon comment peut-on expliquer cette situation de discrimination dans la prise en charge, étant donné qu’il s’agit de la même pathologie ? ».

Toujours selon M. Traoré, il n’y avait pas d’hygiène dans la salle de confinement. Les toilettes sont si mal tenues qu’elles sont un terreau fertile pour la transmission d’autres maladies en dehors de la Covid19. « Nous, les pauvres patients, buvons de l’eau avec le même gobelet. En toute franchise c’est un comportement déplorable. Si les médecins expriment du dégoût envers leurs patients pauvres, comment pourront-ils les soigner » s’interroge désespérément l’ouvrier Traore.

UNE PRISE EN CHARGE EN PARTICULIER QUI A MAL TOURNE!

Pour sa part, M. Karim Coulibaly commerçant détaillant à Lafiabougou, témoigne que sa défunte femme Aminata Fofana en état de grossesse de sept mois et demi a été testée positive à coronavirus. Elle a été hospitalisée au centre Covid19 de l’Hôpital de dermatologie de Bamako le 29 avril 2020.

« Depuis le premier jour dans le centre, malgré qu’elle soit enceinte, les médecins lui ont donné des médicaments à prendre, notamment la chloroquine et bien d’autres produits. Cela sans se rendre compte des effets néfastes de ces produits sur la grossesse. Elle était paniquée. Par téléphone, je lui ai conseillé de ne pas en prendre, mais comme les médecins l’ont convaincue à les prendre comme quoi c’est le traitement du coronavirus, elle n’avait plus le choix. Depuis cela, elle a ressenti des douleurs atroces. Elle m’a alors téléphoné pour m’expliquer son état de santé. Etant donné que la visite des médecins était limitée dans la salle d’hospitalisation, ce sont d’autres femmes patientes qui se sont occupées de mon épouse parce qu’elle était enceinte et souffrante. Trois jours durant, elle ne faisait que se plaindre, mais, les médecins n’ont rien fait pour la soulager, même pas la regarder » a témoigné M. Coulibaly. Lequel fut obligé de prendre son mal et celui de sa femme en patience. « Un lundi matin, elle m’a parlé au téléphone pour me dire qu’elle a commencé à saigner » se rappelle M. Coulibaly. C’est ainsi qu’il a pris son courage à deux mains pour informer les médecins du centre. « Mais du matin jusqu’au soir, ils n’ont rien fait. Il m’a fallu hausser le ton sur eux, pour qu’à 18 h, elle soit amenée à la clinique Pasteur pour faire l’échographie » nous a- t- il révélé.  Avant d’ajouter que les résultats ont montré qu’elle a perdu son bébé depuis cinq jours, d’où la cause du saignement. C’est finalement à la clinique Pasteur que les médecins ont pris au sérieux le cas. « Ils m’ont informé qu’elle ne peut pas accoucher seule, le bébé est mort, ce qui nécessitera une opération chirurgicale pour sauver la maman. Ils sont partis avec elle à l’hôpital du Point G, mais arrivé là-bas, ils ont forcé ma femme à accoucher par voie basse » poursuit M. Coulibaly, avant d’ajouter que : « C’est un médecin qui travaille à l’hôpital du point G au niveau de la réanimation du nom de Dr Guindo qui m’a fait savoir que ma femme n’avait pas de Covid19, mais plutôt de l’estomac ». Le pauvre n’était au bout de sa peine, car de l’hôpital du Point G sa femme a été encore évacuée à l’Hôpital Mère-Enfant ‘’Luxembourg’’ de Bamako, d’où elle a rendu l’âme le 15 Mai 2020.

« J’ai perdu ma femme et mon bébé à cause de la discrimination des médecins parce que je ne suis qu’un simple et pauvre citoyen. Notre mariage n’a pas fait un an. Elle n’a même pas utilisé ses habits destinés pour être portés après son accouchement » regrette-t-il, la mort dans l’âme. A cause de ce comportement des médecins, M. Coulibaly dit qu’il ne croit plus encore à la pandémie à coronavirus.

PAYER POUR SURVIVRE DE LA COVID19                            

Testée positive, le 05 novembre 2020, une fonctionnaire de son état a été confinée dans sa propre maison sous l’autorisation des médecins de l’hôpital du Mali. Elle nous a témoigné son calvaire sous anonymat. Selon elle au début du traitement, elle avait du stress, de l’insomnie, car aucun médecin n’a jamais été chez elle pour apprécier son état de santé durant sa quarantaine. « Si je constate quelque chose d’étrange dans mon corps, c’est moi-même qui partais les voir à l’hôpital du Mali. Et là, j’ai constaté vraiment une sorte de discrimination des médecins envers moi. Je peux même dire que j’ai été maltraitée psychologiquement. Chaque jour on entend à la radio et à la télé que le traitement est gratuit, c’est tout à fait le contraire chez moi. Car j’ai acheté tous mes médicaments de ma poche.  Si je n’avais pas d’argent, j’allais mourir à la maison silencieusement. Et jusqu’à ce jour ils ne m’ont pas fait d’examen biologique de suivi, ni d’examen de sortie. Aucun médecin ne m’a donné des résultats indiquant que je suis guérie » raconte-t-elle. Tout cela, dira notre fonctionnaire, est symptomatique d’un état d’esprit incompatible avec le serment d’Hippocrate, énonçant les principes de la déontologie médicale.

UN DISPOSITIF MOYEN DE PRISE EN CHARGE

Boubacar Sidiki Dramé, le point focal du centre de prise en charge des malades de Covid19 à l’Hôpital du Mali, face à tant de reproches, dira que dès le début de l’apparition de Covid19, son centre a été le deuxième après celui du CHU du Point G à être installé. D’après lui, son centre a enregistré 2740 patients positifs du mois de mars 2020 à janvier 2021. Selon lui, son administration suivant décision du Gouvernement a mis en place une cellule de crise et un organe technique de la gestion de la Covid19. La cellule est composée de 9 responsables, chacun s’occupant d’un volet spécifique. Ainsi, il y a un responsable chargé de la surveillance épidémiologique spécialiste en santé publique, un responsable chargé de soins médicaux/infectiologies, deux responsables chargés de la réanimation et d’urgence, trois responsables chargés de la prise en charge médicale, un responsable chargé des soins infirmiers, un responsable chargé de l’hygiène hospitalière et de la sécurité.

Dr Dramé affirme que chaque responsable a déterminé en fonction du nombre des patients et en fonction des locaux occupés ses besoins et les ressources humaines nécessaires. Ces besoins ont été compilés, souligne-t-il dans un document appelé Plan des ressources humaines. « Ce document prévoit les dispositions adéquates à prendre dès que le nombre de malades atteint 25 à 100 personnes, notamment ce qu’il nous faut en termes de ressources humaines » précise-t-il.

Selon les dires du Dr Dramé, durant la première vague, son centre a recruté et utilisé 63 contractuels dont 12 médecins et des spécialistes (trois endocrinologues, un infectiologue, trois réanimateurs). Lesquels ont été ajoutés aux 68 fonctionnaires déjà employés au sein de l’hôpital. Concernant les soins infirmiers, 38 infirmiers ont été recrutés pour les trois sites (urgence, hospitalisation et réanimation). Ces infirmiers étaient appuyés par des infirmiers faisant déjà partie du personnel de l’hôpital du Mali.

Parlant des rapports de son centre avec les patients, il a confirmé avoir reçu plusieurs plaintes des malades et leurs familles sur des prétendus comportements inadéquats du personnel du Centre. Et d’ajouter : « j’ai laissé mon contact pour que les patients et leurs familles puissent me joindre à tout instant. Certains m’appelaient à n’importe quelle heure pour se plaindre qu’ils sont dans la salle depuis un certain moment et qu’ils n’ont reçu aucun soin, en plus ils ne voient personne pour s’occuper d’eux. Cela me permettait d’intervenir par coup de fil, souvent physiquement pour les aider ».

Selon lui, au regard de sa capacité d’accueil, son centre est arrivé à un moment où il fallait faire la sélection des malades pour internement. De ce fait, ceux qui sont plus gravement atteints par la covid19 étaient gardés à l’hôpital. Quant aux autres, ils sont mis en quarantaine chez eux à leurs domiciles respectifs avec des consignes nécessaires par rapport aux mesures barrières, tout en s’assurant également que la personne dispose de certaines conditions à la maison. A lui de préciser qu’après toutes ces mesures, ces patients bénéficiaient d’une première dose pour leur permettre de revenir au bout de 5 à 6 jours afin de faire le premier test de contrôle par rapport à l’évolution de la maladie. Toujours selon lui, en fonction de ce résultat il y aura un deuxième test, soit 48 h après. Si le test est toujours positif alors les médecins leur donnent un délai supplémentaire.

En outre, sans tournure, Dr Dramé, nous a fait savoir, qu’ils ne sont pas prédisposés à faire de suivi à domicile.

« Nous n’avons pas de dispositif pour aller à la maison. Ce sont les patients qui reviennent nous voir à l’hôpital. Quand les patients arrivent en fonction de la gravité de leur maladie, un médecin prescrit un bulletin biologique d’admission. Ce bulletin couvre la plupart des paramètres permettant de détecter la gravité chez les malades » dit-il.  Avant de déclarer : « Si on décide d’envoyer les malades à la maison, souvent, ils n’ont pas accès à ce bulletin d’urgence. Mais arrivés à la maison une consigne ferme leur est donnée : dès qu’il y a problème de retourner au centre ou d’appeler un médecin pour lui expliquer ces problèmes » précise-t-il. De même, que son centre n’a pas la vocation de faire le suivi à la maison.

« Il y a eu des moments de grande affluence et des difficultés pour le laboratoire où certaines machines étaient en panne et les consommables finis. De ce fait, les résultats ne sortaient pas, des patients étaient prélevés, mais ne pouvaient pas disposer de leurs résultats » a déploré Dr Dramé. Tout en précisant que cela a été un moment de calvaire pour beaucoup des malades testées positives qui n’ont pas pu avoir de réponse de négativité pour les déclarer guéris. Il a expliqué que durant la période donnée, les patients ont beaucoup souffert y compris les médecins. « On a adopté une politique basée sur les recommandations de l’OMS, c’est à dire au bout de 15 jours sans signe clinique on a déclaré tous ces patients guéris sans avoir le test de contrôle pour les évacuer » a-t-il reconnu.

DES RÉCRIMINATIONS BATTUES EN BRÈCHE

Pour répondre aux patients qui décrient qu’ils ont acheté les médicaments de leur poche, il a signalé que cela n’est pas normal, étant donné que la prise en charge des patients testés positifs à coronavirus est gratuite, y compris les médicaments. Et de préciser que : « il y a des incompréhensions quelque part, si les malades ne sont pas diagnostiqués, mais arrivés à l’urgence pour Covid19 on ne les prend pas en charge jusqu’à ce qu’ils soient déclarés positifs. Donc, avant d’être déclarés positifs on leur donne des ordonnances pour qu’ils achètent des médicaments à leurs propres frais. Mais ils doivent apporter des copies scannées de ces ordonnances payées pour bénéficier de remboursement et la prise en charge gratuite au cas où ils seront testés positifs auCovid19 ».

Selon le Pr Akory Ag Iknane, le Coordinateur national en charge de Covid19 au Mali, Directeur général de l’Institut National de Santé Publique(INSP), depuis l’apparition de Covid19, le Mali est le seul pays en Afrique qui enregistre le décès communautaire (le décès qui survient en dehors des services sanitaires) et qui donne le résultat dans les 24h. Il ajouta que cela fait partie du facteur qui a aidé à ce que le pays a eu la meilleure gestion de Covid.

Parlant de la prise en charge des patients testés positifs, le Pr dira que le traitement y compris la prise en charge est gratuit. Pour le cas des malades qui ont acheté leurs médicaments, il a expliqué que les malades qui achètent les médicaments sont généralement ceux qui souffrent d’autres pathologies en dehors de Covid19. « Les patients qui crient en disant qu’ils ont payé leurs médicaments et qu’ils ont été discriminés, c’est ma première fois d’entendre cela » s’est étonné le Pr Akory. Le Coordinateur national en charge de la Covid19 qui ne peut croire en cela se demande quand même comment un médecin peut faire de la discrimination envers ses patients même en temps normal à plus forte raison en temps de pandémie?

D’ailleurs nous expliqua-t-il, le personnel soignant est tenu par l’éthique médicale qui ne fait pas de distinction entre les patients.

« Le Mali est l’un des rares pays qui est toujours dans la négation de ce qui se fait chez lui, sinon il a la meilleure gestion de la pandémie à coronavirus, l’OMS et tous les partenaires ont reconnu que notre pays possède la meilleure gestion de cette pandémie » a précisé le coordinateur national en charge de la Covid19 au Mali. Occasion pour lui d’inviter les patients guéris de Covid19, qui ont été discriminés pendant la prise en charge dans les centres à venir se déclarer auprès de lui afin de trouver des solutions et mettre fin à ce comportement des médecins s’il y a lieu.

Il faut espérer que cet appel sera entendu par tous y compris par les responsables du centre de prise en charge du CHU du Point G qui ont refusé de répondre aux reproches formulés par des patients de leur centre.

Enquête réalisée par Fatoumata Coulibaly/Le Sursaut

Avec l’appui de la CENOZO dans le cadre du projet : Covid-19 Réponse in Africa : Togeter for Reliable Information »

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