Pourquoi Donald Trump veut faire du Canada le 51e État des États-Unis ?

Pourquoi Donald Trump veut faire du Canada le 51e État des États-Unis ?

Donald Trump poursuit sa surenchère. Le business a réaffirmé depuis sa résidence de Mar-a-Lago, son agenda impérialiste, et ses envies d’annexion avec notamment comme cible le Groenland et le Canada.

Faut-il envisager une tentative d’annexion pure et simple, sur le modèle d’un Vladimir Poutine et son invasion de l’Ukraine ? Avec Trump, l’histoire a montré qu’il fallait prendre au sérieux ses élucubrations, sembleraient-elles abracadabrantesques. D’autant que le président élu a assorti ses menaces envers son voisin canadien d’une carte, publiée sur son réseau Truth Social. Celle-ci se veut limpide : une Amérique du Nord entièrement recouverte d’une bannière étoilée – à l’exception du Mexique.

Dès lundi, Donald Trump avait écrit que le Canada devrait « fusionner » avec les États-Unis, afin qu’il n’existe « pas de droits de douane », assurant que : « Les impôts baisseraient considérablement et le Canada serait TOTALEMENT SÛR face à la menace des navires russes et chinois. (…) Ensemble, quelle grande nation ce serait !!! » Puis, ce mardi, relancé sur le sujet, il a assuré qu’il n’était pas question d’envoyer l’armée mais qu’il pouvait faire usage de la « force économique » envers son voisin.

L’appui d’Elon Musk
La démission de Justin Trudeau, le premier ministre canadien, est d’ailleurs une conséquence indirecte de la pression mise par Donald Trump : au cœur des désaccords au sein du Parti libéral, notamment avec sa vice-première ministre Chrystia Freeland, figure précisément la question des droits de douane vis-à-vis des États-Unis.

Celui qui demeure encore quelques jours à la tête du gouvernement canadien a réagi, mardi soir, affirmant que « jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis ». Mais, ce mercredi, c’est Elon Musk qui lui a répondu en des termes mêlant mépris et sexisme : « Fillette, tu n’es plus le gouverneur du Canada, ce que tu dis n’a aucune importance. » Le terme de gouverneur, qui renvoie précisément aux dirigeants d’un État fédéral, avait déjà été utilisé par Donald Trump en novembre dernier, lorsqu’il avait reçu Justin Trudeau dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Source: Humanite

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