Pour une sortie de crise au Mali : Aliou Boubacar Diallo propose un emprunt national de 1 000 milliards de FCFA

Le Mali est plongé dans une période de transition, depuis le coup d’Etat du 18 aout 2020, contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keita. Ce coup de force contre un régime démocratiquement élu a amené la plupart de nos partenaires à suspendre leurs coopérations avant la mise en place d’un pouvoir issu des urnes. Il s’agit surtout des sanctions économiques et des partenariats stratégiques dans le domaine de la sécurité.

Pour sortir le pays de cette période d’isolement, Aliou Boubacar Diallo, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, non moins président d’honneur du parti ADP-Maliba, à travers une interview accordée à des radios locales, invite les fils du pays à un sursaut national.

« La situation est difficile, reconnais-je, nous sommes des Maliens, nous sommes des patriotes, et face à une telle situation que faut-il faire quand tout le monde décide de t’abandonner parce que tu as pris un chemin qui ne leur plait pas. Je ne commente pas leur décision, mais nous sommes des Maliens et nous aimons notre pays. Je pense qu’il faut un sursaut national. Le pays a des moyens pour se défendre, pour se développer, pour se stabiliser et pour se sécuriser », a-t-il analysé.

Pour ce faire, le candidat arrivé en 3è position lors de la présidentielle de 2018, propose sa recette de sortie de crise. Il s’agit pour lui de lancer un emprunt national de 1 000 milliards de nos francs, afin de pallier le vide laissé par la suspension des aides extérieures.

« Pourquoi ne pas lancer un emprunt national de 1000 milliards de FCFA que tout patriote malien d’où qu’il se trouve souscrive à cela. Ceux que veulent y mettre même des milliards ou des millions peuvent l’y mettre pour lever ce fonds que nous entendions pas des partenaires étrangers qui ne vont plus venir sur le plan sécuritaire et sur le plan économique », propose Aliou Boubacar Diallo

Pour lui, cette importante somme va servir au financement de la sécurisation et à la stabilité du Mali.

« Donc, il faut qu’on lance un emprunt national pour que les Maliens souscrivent majoritairement à cet emprunt d’où qu’ils se trouvent dans le monde pour financer la sécurisation et la stabilisation du pays et tout ce que nous attendions de l’extérieur sur le plan budgétaire que nous n’allons plus avoir jusqu’à la fin de la transition », lance le président d’honneur du parti ADP-Mali.

Par ailleurs, M. Diallo invite les autorités de la transition à analyser cette proposition pour tirer notre pays de l’ornière.

A.M.C

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