PHARMACIE POPULAIRE DU MALI (PPM) 60% des recommandations du BVG mises en œuvre
Dans son dernier rapport daté du 02 juin 2023 et publié sur son site internet, le Bureau du Vérificateur Général a souligné que 60% des recommandations précédentes faites à la Pharmacie Populaire du Mali (PPM) au cours de l’année 2020 ont été mises en œuvre. Bien que cette moyenne ait été atteinte, des progrès restent à accomplir, selon nos sources.
Dans son rapport de vérification financière effectuée en 2020, le Vérificateur Général, Monsieur Samba Alhamdou Baby, avait formulé des recommandations à la PPM afin de remédier aux dysfonctionnements constatés et d’améliorer la gestion administrative et financière de la structure.
Une mission de suivi des recommandations du BVG a été menée dans le but de vérifier la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la vérification initiale et la correction des faiblesses identifiées. Sur les dix (10) recommandations, six (6) ont été entièrement mises en œuvre, soit un taux de réalisation de 60%.
Recommandations mises en œuvre
Selon le rapport, il apparaît que le PDG de la PPM s’assure de la validation du manuel de procédures administratives, financières et comptables, conformément à la réglementation en vigueur. De plus, il a été souligné que le responsable principal veille à la certification des états financiers annuels par le commissaire aux comptes de la PPM, respecte les critères du DAO lors de l’évaluation technique des soumissionnaires, effectue les paiements des fournisseurs sur les comptes bancaires indiqués dans les documents contractuels, crée des commissions pour chaque réception et s’assure de la présence effective des membres, et veille à l’adéquation entre les achats de médicaments et les besoins de la PPM.
Concernant les recommandations non mises en œuvre, le rapport met en évidence le fait que “parmi les recommandations de la mission de vérification, certaines n’ont pas pu être mises en œuvre”.
Il est mentionné que le PDG de la PPM ne vérifie pas la réception des commandes avant tout paiement, ne respecte ni les délais de paiement des fournisseurs de médicaments ni les délais d’utilisation prévus dans les contrats lors des réceptions de médicaments. À ces constatations s’ajoutent le non-respect des modalités de paiement des avances aux fournisseurs.
Ahmadou Sékou Kanta
Source : L’Observatoire