Mali – Niamakoro : Des faussaires de documents mis hors d’état de gagner

Mali – Niamakoro : Des faussaires de documents mis hors d’état de gagner

Évoluant dans la fabrication de faux documents, ils assuraient également la formation et l’initiation de nouveaux faussaires dans cette pratique illégale. Les policiers ont mis fin à leur entreprise.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude et de la criminalité organisée les policiers ne sont pas de près de se reposer. Leurs efforts engrangent des résultats probants au quotidien. C’est dans la même veine que le Commissaire Principal Boubacar Doumbia et ses éléments du commissariat de police de Niamakoro, en Commune VI du District de Bamako ont interpellé quatre ressortissants étrangers fortement suspectés d’être mouillés dans une histoire de production et d’établissement de faux documents. Ils ont été identifiés comme MK, IT, NMC et YO. L’interpellation de ce quatuor est survenue le 25 mai 2024 à Baco-Djicoroni Golf, un quartier populeux de la Commune V du District de Bamako.

Dans cette histoire, comme dans la plupart des opérations policières, le renseignement y joue un rôle très important. Avant de démanteler ce qui semble être tout un réseau de faussaires, les limiers du commissariat de police de Niamakoro ont exploité à fond leurs réseaux de renseignements discrètement disséminés un peu partout à travers les secteurs pertinents de leur autorité.

Des spécialistes de la falsification- Nantis d’informations irréfutables, les limiers ont effectué une décente à l’endroit sensé être les lieux de résidence du quatuor quelque part dans le quartier ci-dessus cité. Les quatre faussaires ont ainsi été interpelés et conduits dans les locaux des policiers pour leur audition. Ils ont sans ambages reconnu les faits pour lesquels ils étaient suspectés. Mieux, ils ont opté pour la collaboration avec les policiers. Ainsi, ils ont avoué avoir déjà formé un groupe de malfaiteurs venus de la sous région et qualifiés dans la falsification de documents, la contrefaçon, la contrebande et des spécialistes d’escroquerie sur les réseaux sociaux. Les mises en cause ont avoué que ces derniers ont mené des opérations dans plusieurs pays de la sous-région.

L’ESSOR

 

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