Le devenir du Mali en question : Pas de refondation sans formatage de l’homme malien !

«Il est du devoir du magistrat civil d’assurer, par l’impartiale exécution de lois équitables, à tout le peuple en général, et à chacun de ses sujets en particulier, la possession légitime de toutes les choses qui regardent cette vie. Si quelqu’un se hasarde de violer les lois de la justice publique établies pour la conservation de tous ces biens, sa témérité doit être réprimée par la crainte du châtiment qui consiste à le dépouiller, en tout ou partie, de ses biens et intérêts civils, dont il aurait pu jouir et même dû jouir sans cela. Mais comme il n’ya personne qui souffre volontiers d’être privé d’une partie de ses biens, et encore moins de sa liberté ou de sa vie, c’est aussi pour cette raison que le magistrat est armé de la force réunie de tous ses sujets, afin de punir ceux qui violent les droits des autres.» (John Locke).

L’on dit souvent que les crimes économiques ont des effets dévastateurs pour l’être humain, mais plus dévastateurs sont ceux liés à la souillure de l’humain. Sans risque de se tromper, il faut dire que le plus grand crime commis par l’apache régime de Moussa Traoré contre le peuple travailleur malien, c’est la souillure profonde de l’être humain malien. Cela reste une évidence tant il est vrai que les investissements financiers viennent rapidement à bout des conséquences dévastatrices des crimes économiques; mais lorsque l’humain se désagrège en l’homme, on en a pour assez longtemps.

Le régime de Moussa Traoré, dans sa folie meurtrière contre l’homme malien, a œuvré durant vingt-trois (23) longues années à vilipender celui-ci. La conséquence qu’on en a encore pour longtemps c’est que les Maliens, dans leur écrasante majorité, ont été dépravés dans leurs comportements jadis de notoriété dans toute la sous-région ouest- africaine.

Source : Inter de Bamako 

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