Inondations au Niger : le bilan tragique s’aggrave avec 129 décès et plus de 28 000 ménages sinistrés au 12 août

Inondations au Niger : le bilan tragique s’aggrave avec 129 décès et plus de 28 000 ménages sinistrés au 12 août

Les inondations dévastatrices qui frappent le Niger depuis le début de la saison des pluies ont entraîné un bilan tragique avec 129 décès et 126 blessés à la date du 12 août 2024. Plus de 28 000 ménages ont été sinistrés, et les inondations ont causé la perte de 16 000 têtes de bétail, avec 23 619 maisons effondrées à travers le pays. Les récentes pluies diluviennes ont provoqué des dégâts considérables, avec un bilan qui continue de s’alourdir.

Selon les derniers rapports de la direction de la préparation de l’alerte et de la gestion des catastrophes de la protection civile (DPA/GC), au 12 août 2024, les inondations ont causé 129 décès et 126 blessés. Plus de 28 000 ménages ont été sinistrés, avec 23 619 maisons effondrées et plus de 16 000 têtes de bétail perdues.

Comparé au bilan du 7 août 2024, dressé par la ministre de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes, madame Aissa Laouan Wandarama, la situation a largement empiré. À cette date, le bilan faisait état de 94 décès, dont 44 directement dus aux inondations et 50 à l’effondrement des maisons. Le nombre de personnes sinistrées était alors de 137 156, avec 17 632 ménages touchés, 14 045 maisons effondrées et 502 cases endommagées.

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Le bétail avait également souffert avec la perte de 15 470 têtes, dont 13 981 petits ruminants et 297 gros ruminants. Les inondations avaient submergé 2 763 hectares de terres agricoles, entraînant la perte de 17 495 tonnes de vivres, ainsi que la destruction de 1 790 murs et 37 classes. Les inondations avaient aussi blessé 93 personnes.

Les récentes évaluations révèlent une aggravation significative des dégâts matériels et humains, reflétant l’intensité des pluies et l’ampleur des inondations qui affectent toutes les régions du Niger. Les dommages causés ont des répercussions graves sur les infrastructures et les déplacements à travers le pays. Les principales routes ont été coupées, rendant certaines zones totalement inaccessibles.

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