Cette journée était sous la présidence du ministre de la Justice et de Droits de l’Homme représenté par Abdoul Karim Diarra, Conseiller Technique chargé des Droits de l’Homme. Elle a enregistré la présence de plusieurs autres personnalités.
Dans son intervention le représentant du ministre de la justice dira que le respect et la promotion des droits humains, incombent, au premier chef, à l’Etat qui en demeure le débiteur principal quoique cette question relève d’une responsabilité partagée, en ce que chacun et tous y ont un rôle important à jouer.
Selon lui, étant gage de paix et de stabilité sociale, le système judiciaire doit être, constamment consolidé, afin que la justice puisse garantir à chaque citoyen, un accès égalitaire à la justice. « Ce rôle est d’autant plus important que l’institution judiciaire participe au renforcement de l’autorité de l’état de droit, à travers les sanctions des violations de la loi » a-t- il indiqué
Par ailleurs, la Vice-présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Me Aissata F Tembély dira que l’attachement des Etats aux principes et aux valeurs de la déclaration universelle des droits de l’homme ont permis de poser les jalons d’un monde juste et équitable. Pour elle, l’espoir que cette déclaration au moment de son adoption est loin d’être pleinement réalisé. « La situation actuelle du Mali ne fait, hélas, que confirme ce constat alarment et larmoyant » a regretté la vice-présidente de la CNDH.
D’où l’importance de l’ouverture des débats permettant la compréhension de la notion de l’égalité et des réflexions plus approfondies afin d’identifier les actions idoines à entreprendre en vue de la réalisation de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Cette journée commémorative de la Division des Droits de l’Homme et de la protection de la MINUSMA a permis des échanges sur la thématique : « égalité : tous humains, tous égaux-Reconstruire un monde meilleur, plus juste, plus vert », à travers un panel.
Source: Malijet