COUP D’ETAT CONSOMME AU BURKINA FASO : La démocratie en danger en Afrique de l’ouest francophone

Le vent de déstabilisation des régimes démocratiques en Afrique de l’Ouest francophone souffle et passe à la vitesse supérieure au Burkina Faso. Le Président Rock Marc Christian Kaboré a été renversé, hier lundi 24 janvier 2022, par un groupe de militaires dirigé par le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

Le lieutenant-colonel Paul Henri SandaogoDamiba prend le contrôle du Burkina Faso et fustige le régime défunt de Rock Marc Kaboré d’incapable de rassembler les Burkinabè et de faire face à la menace terroriste. Le nouvel homme fort du pays des hommes intègres signe alors un nouveau coup d’Etat.

Ce putsch intervient après le second putsch du colonel Assimi Goita du Mali, le 25 mai 2021, contre le président de la transition Bah Ndaw et le coup d’Etat en Guinée Conakry contre le président Alpha Condé, le 5 septembre 2021 dirigé par le colonel Mamady Doumbouya.

Dans une déclaration officielle lue à la télévision burkinabè, signée du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le président Kaboré et ses proches sont gardés à un lieu sûr. Les putschistes burkinabè réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigé par Paul Henri Sandaogo Damiba, ont déclaré la constitution suspendue, l’Assemblée nationale dissoute, les frontières terrestres et aériennes fermées jusqu’à nouvel ordre. Et un couvre-feu instauré.

Autant dire que le phénomène croissant de coup d’Etat dans des pays francophones en occurrence sahéliens a de vent en pompe. L’inquiétude s’agrandit et la CEDEAO pilotée apparemment par la France n’est plus que jamais menacée.

O. Morba

Source : l’Observatoire

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