Dans un entretien accordé à la chaine de télévision africaine Vox Africa, la semaine dernière, le Chef d’état-major général des armées maliennes, le général Oumar Diarra, a balayé du revers de la main toutes les accusations d’exactions portées aux forces armées malienne.
Dans ledit entretien, le général de division a fortement démenti les accusations d’exactions commises sur les civils dont fait l’objet les forces armées maliennes (FAMa), depuis quelques jours. En effet, les militaires maliens sont indexés par certains médias occidentaux d’être auteurs de plusieurs exécutions sommaires contre une frange de la population. Le Gal Oumar Diarra a mis l’accent sur le sens de discernement de l’armée. « Nous savons que la réussite de nos opérations, c’est la protection des populations. Dons nous ne pouvons pas travailler pour mettre la population dos à dos avec nous », dit-il. Avant de défier qui que ce soit, toute ONG, toute radio, toute télévision de dire s’il est venu lui demander par rapport à la question des droits de l’homme. « Je m’inscris en faux ».
Pour lui, aujourd’hui, les FAMas n’ont rien à cacher par rapport à la conduite de leurs opérations, car chaque semaine, elles font des communiqués hebdomadaires par rapport à la conduite des activités qui ont été menées pendant la semaine. « Mon bureau reste ouvert à toutes les organisations de droit de l’homme. Nous voulons travailler dans la plus grande transparence », a indiqué le chef d’Etat-major général des armées.
Donc selon lui, cette campagne, qui est cours contre les FAMa, ne profitera à personne. « Aujourd’hui, nous, nous avons besoin de défendre notre Nation, de sortir le Mali de cette crise pour que les populations maliennes puissent vivre en paix, donc toute personne, tout porteur d’armes, qui se met au travers de la sécurité et de la protection des populations, nous allons le combattre, que tu le veuilles ou pas », a-t-il soutenu.
En outre, le général Oumar Diarra a affirmé que les FAMa agissent dans le respect des principes du droit de l’homme et du droit international humanitaire. Ainsi, le General a mis l’accent sur le sens élevé du devoir des militaires sur les différents théâtres des opérations.
A noter que le mardi 8 mars 2022, devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, sa cheffe Michelle Bachelett a laissé entendre qu’elle s’inquiétait particulièrement pour le Mali, dont elle a invité les autorités de Bamako à travailler de manière constructive avec leurs partenaires régionaux et internationaux pour faire avancer les droits du peuple malien.
Une semaine plus tard, c’est au tour de Human Rights Watch de dénoncer, dans un rapport publié le 15 mars 2022, des exactions commises sur des civils par des membres des forces gouvernementales et des djihadistes au Mali. Ces accusations aux allures de cabales interviennent à un moment où les forces armées maliennes montent en puissance dans la lutte contre le terrorisme, qui se traduit par la libération de plusieurs localités occupées par des djihadistes au centre et au nord du Mali.
Les accusations d’exactions sur les civils contre les FAMa, ont poussé le jeudi 17 mars, les autorités maliennes à suspendre la diffusion de radio France internationale (RFI) et la chaine de télévision de France 24 sur toute l’étendue du territoire national.
Source : Miroir Hebdo