Révision constitutionnelle : La ligne rouge

Paris presse Bamako de réviser la constitution dans le sens des Accords d’Alger rejetés des Maliens dans sa forme actuelle, faisant augmentant les risques de nouvelles contestations.

L’opinion publique a atteint cette conclusion. Et nombreux hommes politiques et de grandes voix de la société civile l’ont clairement fait savoir. Les citoyens sont favorables à une révision constitutionnelle, mais pas inspirée des Accords d’Alger suspectés de refermer les germes d’une partition du Mali.

Derrière, elle voit la main de Paris qui mise sur une régionalisation plus poussée pour extorquer à Kidal d’énormes concessions minières, gazières et pétrolières considérées comme sa part de gâteau à ses efforts diplomatiques couronnés par la conclusion de ces accords. La France joue sur un second tableau : paraître aux yeux du gouvernement malien sous les traits de principal artisan de la paix avec les groupes armés et qui a laissé des plumes dans la lutte anti-djihadistes. Le sang versé nécessiterait bien une compensation, en termes de gros contrats.

Il n’est pas exclu que les Maliens, réfractaires aux Accords d’Alger dans sa forme actuelle, ne tentent de faire barrage à la révision constitutionnelle.

Source: L’Informateur

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