Menace sur l’année scolaire 2022-2023

Après cette attaque du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de la Commune de Kléla, avril dernier, les travailleurs ont déserté les lieux, entraînant ainsi la fermeture de plusieurs écoles de ladite Commune. Les candidats au Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) de ces différentes écoles ont été transférés à Sikasso pour le reste de l’année scolaire, renvoyant ainsi les autres élèves en vacance obligatoire.

Aussi, depuis quelques semaines, les habitants signalent des mouvements des hommes armés notamment entre la Commune de Koro Barrage, celle de Kléla, et autres localités. L’année scolaire 2022-2023 s’annonce mal dans un tel contexte d’insécurité. Selon nos sources, après le déménagement du CAP de Kléla à Sikasso, les enseignants aussi ont peur de rejoindre leur poste. Ils auraient décidé de ne pas ouvrir les classes, tant que le CAP est à Sikasso. Est-ce pour dire que ces écoles resteront fermées cette année comme ce fut le cas à Zantiguila (2020-2021) et à Nongon Chouala (2021-2022) ? À titre de rappel plus de mille (1 000) écoles sont fermées aujourd’hui dans notre pays pour raison d’insécurité.

La menace plane sur les populations et persiste. Le lundi 19 septembre 2022, des éléments armés ont arrêté un motocycliste qui revenait d’un voyage et ils lui ont demandé sa profession. Il répond qu’il était paysan. Pour se rassurer, ces bandits armés pris son téléphone et fouillé son répertoire, avant de lui le remettre et l’ont ont obligé à enlever l’autocollant de sa moto qui était la photo du Colonel Assimi Goïta. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. À quelques encablures des récoltes que faire ? Alors faut-il attendre la mort avant d’appeler le médecin ?

Y.C

Source: Inter de Bamako 

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