Les Français laissent une traînée de sang derrière eux

Récemment, des soldats français de l’opération Barkhane ont quitté la base militaire à Gossi, dans le nord du Mali. Après leur départ, le contingent français devait remettre la base aux Forces armées maliennes (FAMa).

« Le transfert de la base avancée de Gossi est effectif depuis la fin de matinée », a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni, précisant que la base accueillait 300 soldats. Le poste « a été restitué en l’état avec tous les dispositifs défensifs, tous les équipements (…) ainsi que des infrastructures de casernement », a-t-il ajouté au cours d’un point-presse. Mais, il s’est avéré que lorsque l’armée malienne est arrivée à la base, une découverte choquante a été faite.

Des extraits d’une vidéo filmée près de la base de Gossi circulent sur les réseaux sociaux et les groupes WhatsApp. Les photos montrent les fosses, mais les plus choquantes sont les images des corps de nombreuses personnes rassemblées dans une fosse. Les experts des médias ont décidé d’analyser les actualités et les publications sur les réseaux sociaux qui sont liées au retrait des troupes françaises du Mali au cours de la semaine écoulée. Voici ce qu’ils ont trouvé.

Selon des sources locales, des soldats français ont récemment enlevé plusieurs civils dans le village d’Adiora, près de Gossi. La raison de la détention des civils n’a été pas rendu public, mais les villageois rapportent que les personnes enlevées ne sont jamais rentrées chez elles. Il est possible que les corps sur ces photographies appartiennent aux villageois enlevés.

Les habitants des environs de Gossi ont également rapporté plus d’une fois l’exécution de civils par des soldats français. Certaines femmes, qui souhaitent rester anonymes, accusent les Français de viol. Certains utilisateurs de Facebook témoignent également d’explosions aux abords de la base.

Il est évident qu’il est peu probable que les médias français abordent ce sujet, bien qu’avant cela, les Français aient accusé l’armée malienne de mêmes crimes.

Source: Malijet

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