Le Mali en quête de souveraineté numérique

L’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes met en place un portail documentaire collaboratif pour ses employés et dématérialise entièrement son processus courrier qui sera désormais géré par des logiciels Open Source. L’objectif du Mali est de manager efficacement les contenus de ses administrations en toute indépendance, sans recourir forcement aux systèmes informatiques et aux suites logicielles que les firmes américaines ou asiatiques proposent déjà clefs en main.

Cette notion de souveraineté numérique est, par ailleurs, devenue une tendance de fond dans tous les pays du continent avec la mise en place d’une administration électronique globale capable de gérer différents ministères et d’offrir de nombreux services en ligne aux citoyens.

Une administration dématérialisée en milieu urbain qui s’appuie sur des infrastructures Internet pérennes et les serveurs de données distants du « cloud computing » selon le terme anglais ou de l’informatique « en nuage » en français. Rappelons que ces centres de données forgent un véritable réseau planétaire dans lequel la puissance de calcul et le stockage des informations se mélangent et dont l’accès pour les usagers est assuré à l’aide une liaison Internet sécurisée. 

Une entreprise française

La mise en place d’un numérique souverain au Mali a été réalisée par une entreprise française. Le choix de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes s’est porté sur les solutions numériques « open source » de la société française CEO-Vision technologies.

Les logiciels qu’elle développe permettent de gérer des documents, de dématérialiser les applications métiers et les tâches professionnelles des utilisateurs, de centraliser les discussions, d’effectuer des webconférences au bureau ou en télétravail. L’avantage d’employer des systèmes basés sur « l’open source » est « d’unifier un ensemble de suites logicielles bureautiques sur un seul portail en ligne collaboratif », nous précise Christopher Potter, le président de CEO-Vision technologiesLire la suite sur rfi

SourceRFI

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