Les autorités maliennes sont prêtes à ouvrir des négociations sur toutes les questions, "sauf la partition du pays", a déclaré lundi à Bamako le président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, le colonel Malick Diaw.
"Le drapeau Vert-Or-Rouge doit flotter très haut et partout sur toute l'étendue du territoire national", a-t-il martelé, dans un discours prononcé à l'ouverture de la session d'octobre du CNT, organe législatif de la transition mis en place depuis le 15 septembre 2020.
Selon lui, les équipements de dernière génération acquis, le changement de posture et le réarmement moral des Forces de défense et de sécurité (FDS) sont "le socle sur lequel est bâtie la montée en puissance" de ces dernières.
Ainsi, tout en respectant le droit international humanitaire, les FDS se sont déployées "avec professionnalisme" avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), dans le cadre du processus de rétrocession qui doit s'achever le 31 décembre prochain, a souligné colonel Diaw, exhortant le gouvernement et la MINUSMA à tout mettre en œuvre pour le bon déroulement de ce processus et le respect strict du chronogramme établi.
Consacrée à l'examen et au vote de la loi des finances 2024, la session du CNT se penchera aussi à travers 23 dossiers sur d'autres projets de loi concernant la vie de la nation.
Source : Xinhua