IER: Les chercheurs ne trouvent pas 46 millions F CFA

IER: Les chercheurs ne trouvent pas 46 millions F CFA

A l’Institut d’économie rurale (IER), le Vérificateur général a découvert des irrégularités administratives et financières de 2019 à 2022. Le montant en cause porte sur plus de 46 millions de F CFA.

La présente vérification a pour objet la gestion de l’Institut d’économie rurale (IER), au titre des exercices 2019, 2020, 2021 et 2022. Elle a pour objectif de s’assurer de la régularité et de la sincérité des opérations de recettes et de dépenses. Les travaux de vérification ont porté sur le contrôle interne de l’entité, la mobilisation de la dotation budgétaire de l’Etat, des partenaires techniques et financiers et des ressources propres et l’exécution des dépenses de fonctionnement et d’investissement.

Créé en1960, l’IER est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), doté de l’autonomie financière. Il a pour mandat l’amélioration de la production et de la productivité agricole, pastorale et aquacole pour la sécurité et la souveraineté alimentaire ainsi que la préservation de la santé humaine et de la biodiversité au Mali.

La mission de vérification a mis en exergue des irrégularités administratives et des irrégularités financières.

La vérification a relevé des irrégularités financières d’un montant total 46 264 208 F CFA.

Elles portent sur le non-reversement des recettes collectées au titre des ventes de semences de la Station de recherche agricole de Cinzana, le non-reversement des coûts indirects à la Direction générale, le non-paiement des loyers des logements d’astreintes, le non-paiement des droits d’enregistrement par des titulaires de marchés.

Les faits relevés dans le rapport de vérification et qui sont susceptibles de constituer des infractions à la loi pénale et à la législation budgétaire et financière concernant ces irrégularités financières ont été dénoncés au Procureur de la République chargé du Pôle national économique et financier et transmis au Président de la Section des Comptes de la Cour suprême et au Directeur général des Impôts.

Source : Cellule de communication du BVG

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