FONDS D’APPUI À LA RÉSILIENCE AU MALI : L’USAID débloque 7,2 milliards de francs 

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de résilience au Mali, l’USAID a récemment débloqué une somme de 7,2 milliards de francs, soit l’équivalent de douze millions de dollars américains. La cérémonie de lancement de ce programme d’envergure a eu lieu le mardi 12 décembre dernier à l’Hôtel Salam de Bamako.

Présent au Mali depuis les années 60, le gouvernement des États-Unis d’Amérique, à travers son agence pour le développement international (USAID), réaffirme une fois de plus son engagement à renforcer la résilience de la population malienne.

En effet, cette organisation humanitaire a désigné le Mali comme l’un des 15 pays prioritaires en matière de résilience, dans le but d’aider le pays à devenir plus pacifique, stable et résilient face aux crises récurrentes. Ce fonds d’appui à la résilience, financé à hauteur de sept milliards deux cent millions de francs (7,200,000,000), reflète le partenariat durable entre les peuples malien et américain.

“Ensemble, nous travaillons à renforcer la capacité des ménages et des communautés au Mali afin qu’ils puissent faire face aux impacts des chocs récurrents. Par ailleurs, ce projet de résilience représente notre engagement commun en faveur d’un Mali plus préparé à faire face aux chocs naturels et aux conflits qui mettent en péril son agenda de développement”, a déclaré le premier conseiller de l’Ambassade des États-Unis au Mali.

Cet investissement permettra d’apporter un soutien à cinq cent six cent ménages et quarante mille bénéficiaires individuels issus de 50 communes dans les régions de Mopti, Bandiagara, Gao, Tombouctou et Douenza. Le programme vise également à renforcer la collaboration avec cinq cents élus et le personnel de soutien des secteurs public et privé, ainsi qu’à aider mille sept cent cinquante (1750) déplacés internes.

De plus, ce programme contribuera à diversifier les moyens de subsistance en augmentant les opportunités de revenus des groupes les plus vulnérables, y compris les femmes, les jeunes et d’autres personnes défavorisées.

Adama B. Konaté

Source : L’Observatoire