En l’espace de deux semaines le Premier ministre Choguel Maiga se sera illustré par une bougeotte qui jure manifestement avec son statut de Premier ministre cloué au sol par les sanctions internationales. Par-delà les déplacements plus ou moins utiles, il

Le journal en ligne Maliplume en collaboration avec l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite a organisé la 2e édition de l’espace commémoratif de l’avènement de la démocratie au Mali. C’était le samedi 26 mars à la Maison de la presse.

Placée sous le thème « 31 ans de démocratie 3 coups d’Etat : le modèle est-il adapté », cette 2ème édition de l’espace commémoratif de l’avènement de la démocratie au Mali a été l’occasion pour de nombreuses personnalités du Mali de confronter leur point de vue réparties en deux panels. Le premier animé en bambara a regroupé trois personnalités de la société civile. Il s’agit de Mme Dembélé Oulématou Sow, présidente du Cafo, de Aguibou Bouaré, président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (Cndh) et de Bandigou Danté, président de la Maison de la presse du Mali.

Le 2e panel sans doute le plus animé a vu la participation de Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre, Daba Diawara président du RDA, Me Mountaga Tall, président du Cnid-Faso Yiriwa Ton et enfin Moussa Mara du parti Yéléma. Selon Me Mountaga Tall, il n’y a pas d’alternative à la démocratie qui reste le meilleur système politique. Pour Daba Diawara, l’avènement de la démocratie pluraliste au Mali est l’aboutissement d’une longue lutte. « Ce n’est jamais quelque chose de défini et définitif », soutient pour sa part l’ancien Premier ministre, Moussa Mara. Comme pour dire que la démocratie malienne a besoin d’une perfection.

Si pour les trois autres le modèle est adapté malgré des insuffisances, ce n’est pas le cas de l’ancienne ministre Aminata Dramane Traoré. « Le modèle n’est pas adapté », a asséné l’altermondialiste selon que la démocratie pluraliste n’est qu’un leurre. Elle a indiqué que la liberté tant prônée n’est qu’une illusion. Car les maliens n’ont pas la liberté d’opérer un choix de liberté politique et économique. Pour sortir du cercle vicieux, elle a invité les maliens à capitaliser les enseignements du passé.

Mais avant, le représentant de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite, Ibrahim Maïga, a indiqué que sa structure qui a contribué à la mise du Centre malien pour le dialogue interpartis et la démocratie (Cmdid) s’associe à toute initiative tendant à consolider la démocratie au Mali. C’est le lieu pour lui de remercier le journal en ligne Maliplume et tous ceux qui continuent de porter haut les principes démocratiques.

Maliweb.net

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