“Aujourd’hui, il me semble indispensable que la Cédéao mette de côté la pratique des sanctions infligées au Mali et à la Guinée, car elles ne sont pas forcément pertinentes. Elle a fait une mauvaise lecture des situations dans ces deux pays et surtout au Mali. Il est vrai qu’il y a eu coup d’État, mais il faut laisser les Maliens décider eux-mêmes de la durée de leur transition avec l’accompagnement de la Cédéao. Précipiter cette transition juste pour aller très vite à des élections qui seraient bâclées ramènerait le pays dans un autre engrenage”, souligne Moussa Aksar, consultant sur les problématiques sécuritaires dans le Sahel.
EN SOMMET CE 12 DÉCEMBRE 2021 À ABUJA, LES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO ONT REJETÉ TOUT PROLONGEMENT DE LA TRANSITION AU MALI SOUS LA BOTTE MILITAIRE DEPUIS UN DOUBLE COUP D’ETAT EN AOÛT 2020 ET EN MAI 2021. ILS ONT DEMANDÉ DES CLARIFICATIONS À LA JUNTE DU COLONEL DOUMBOUYA. PIC.TWITTER.COM/VN1SWKLSSH
— FENELON MASSALA (@RFEMASSALA) 13 DÉCEMBRE 2021