Double sanction de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali : Les soutiens affluent de partout
Moins d’une semaine après la double sanction de la Cédéao et de l’Uémoa contre Bamako les soutiens affluent de partout pour aider le Mali à sortir dans cette crise.
Depuis l’annonce des sanctions de la Cédéao et celui l’Uémoa le Mali fait la Une de la presse internationale aussi tôt la communauté internationale a emboité le pas derrière la Cédéao et l’Uémoa et crée le fossé entre Bamako et l’occident. Lors d’une conférence de presse à l’Elysée, le président français qui sa position et sa prise des paroles dans le dossier malien n’est un secret pour personne a qualifié la double sanction de la Cédéao et de l’Uémoa d’inédites pour un pays de la région qui marque la condamnation profonde des dérives de la junte militaire.
Cette déclaration d’Emmanuel Macron vient affirmer les soupçons sur laquelle les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et celui de l’Union économique et Monétaire ouest-africaine portent la marque de la France et de l’Union européenne en un mot les 15 pays signatures du communiqué qui ont affirmé la présence de Wagner dont ils n’arrivent toujours pas à montrer la moindre des preuves de cette existence de Wagner au Mali. Selon plusieurs observateurs c’est ça qui explique ce vent de la communauté internationale contre la junte militaire.
Dans la même mouvance des sanctions pour parler de la même voix les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu se sont réunis le mardi dernier sur la situation au Mali mais très vite il y a des dissensions la Chine et la Russie ont déposé leurs vétos sur la table et ont plaidé pour la non-ingérence au Mali.
Dans une vidéo l’ambassadeur russe à l’Onu a affirmé que « il serait irresponsable dans les circonstances actuelles de laisser le Mali s’en remettre à son destin qui rencontre déjà bien des difficultés, qui pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile ».
Quant à la Chine, elle se dit rester dans la lignée de la déclaration des autorités de Transition qui ont rejeté ces sanctions d’un revers de la main en les qualifiant « illégales et illégitimes ».
En plus des soutiens de la Chine et celle de la Russie, au niveau sous-régional le Mali peut compter sur quelques pays comme la Guinée et l’Algérie. Dans un communiqué lu à la télévision guinéenne le colonel Mamadi Doumbouya, a fustigé toute sa solidarité au colonel Assimi Goïta. Les frontières aériennes et terrestres resteront ouvertes avec le Mali, conformément à la vision panafricaniste de la Guinée, à indique ledit communiqué.
L’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune, dans un communiqué se dit aussi disponible à aider le Mali à la mise en place d’un plan de sortie de crise, qui tienne comptes aussi bien des exigences internationales que des aspirations légitimes du peuple malien.
Source : Mali Tribune