Déclaration de l’Alliance pour une Transition Intelligente et réussie (ATIR)
samedi 06 mai 2023, l’Alliance pour une Transition Intelligente et Réussie (ATIR), au cours de sa réunion, a examiné différents points de l’actualité malienne.
L’Alliance commence par féliciter les Autorités de la Transition pour avoir fixé le 18 juin comme date du scrutin référendaire relatif à la nouvelle Constitution du Mali.
Ainsi ATIR estime que la proposition faite au Peuple prend en compte les intérêts suprêmes de la Nation et des Maliens.
Nous dirons donc OUI le 18 juin 2023 avec l’ensemble de nos militants !
Nous serons « BLANC » !
ATIR se réjouit de l’opérationnalisation des 19 Groupements Tactiques Inter Arme par la remise d’équipements et matériels roulants modernes et performants le 27 avril 2023.
ATIR félicite chaleureusement les autorités et les exhorte à continuer à équiper sans cesse nos soldats, héros de la patrie et qui, malgré la conjonction et la conjugaison des ennemies intérieurs et extérieurs, continuent de se battre, de remporter des victoires éclatantes, jusqu’au sacrifice suprême, pour défendre la nation et notre territoire.
Ennemis intérieurs qui ont à nouveau montré leur capacité de nuisance à travers l’attaque de Sévaré du 23 avril 2023, en s’en prenant frontalement à nos moyens aériens, l’assassinat, auparavant, d’Oumar Traoré, Chef de Cabinet du Président de la Transition, et les multiples violences perpétrées contre les populations civiles et les objectifs militaires.
Cela reste la preuve que la voie que nous empruntons, en renforçant nos capacités terrestres mais surtout aériennes, est la bonne et reste celle qui dérange nos ennemis.
Ennemis extérieurs comme Mahamadou Abou « Darga » Tarka, qui durant la 28ieme journée de la Concorde Nationale du Niger, a montré son appartenance à la 5ieme colonne d’E. Macron, Président de la République française. Darga (mot signifiant en Djarma-Songhay et en Songhay : ROUBLARD, ROUBLARDISE) prouve là, la vivacité des réseaux des sous fifres de la France mais prouve encore, vu la violence de sa réaction, que nous sommes sur la bonne voie !
Abou Tarka ou plus vraisemblablement Abou Darga est un Général d’opérette , bavard et naïf au service de l’étranger contre son pays. Offenser le Burkina Faso et le Mali comme le fait Abou Darga revient à rouler pour l’incompétent E. Macron que ces pays ont expulsé de leurs territoires respectifs, et qui a trouvé refuge au Niger qui l’expulsera ou se soumettra à son diktat. Il est du devoir d’ATIR de rafraichir la mémoire du Général Abou Tarka ; a-t-il oublié que c’est Nicolas Sarkozy qui a créé le mouvement indépendantiste rebelle malien sur la base suivante : vous retirez vos éléments de la garde rapprochée de Khadafi et nous vous armons et vous offrons un état indépendant au Mali. Un beau matin, une puissante armée pénètre dans le Nord du Mali venant de Libye via le Niger et ce frère du Mali n’a même pas informé notre pays !
Est-ce que le Général Abou Tarka ignore cela ?
Dans tous les cas, le « dargateur », le Général Abou Darga, ne peut l’ignorer !
Le maitre d’Abou Darga, Emmanuel Macron a fait 09 ans au Mali avec son armée, en y aggravant totalement l’insécurité, en armant la rébellion ! C’est pour ce Président déloyal qu’Abou Tarka, la voix de son maitre, offense ses frères du Mali et du Burkina. Abou Tarka subira le sort que subissent les traitres.
C’est aussi le lieu, pour ATIR, de rappeler aux autorités de la transition leur responsabilité sur la présence et le départ de la MINUSMA le 30 juin 2023.
La question n’étant pas : « La MINUSMA doit-elle rester ? » mais « Comment la MINUSMA va-t-elle partir ? ».
Les autorités doivent d’ABORD créer les conditions sécuritaires, holistiques et économiques avant de se séparer de la MINUSMA qui n’aurait jamais dû s’installer au Mali.
Dans tous les cas, nous estimons que le gouvernement doit se saisir du problème de la MINUSMA car les déclarations contradictoires des organisations de la société civile opposées à celles des Régions de Gao, Kidal, Menaka, Tombouctou et Taoudenit ne sont pas faites pour honorer notre pays ! Le gouvernement doit prendre la main et définir lui-même le meilleur atout pour la Nation afin d’inspirer confiance aux associations et au Peuple.
Rappeler aussi à nos Autorités que 90 % des évènements violents au Sahel se déroulent au Mali et au Burkina, que les violences des GAT en l’encontre des civils a augmenté de 49 % au Mali en 1 an, que le Niger à connu 43 % d’augmentation des événements violents, que des pays comme le Bénin et le Togo sont les cibles régulières d’attaques.
La chienlit s’étend et le Mali se bat de manière solitaire depuis 2011, les appels d’Amadou Toumani Touré, de Dioncounda Traoré, d’Ibrahim Boubacar Keita et d’Assimi Goita sont restés sans vrai réponse de solidarité de la part de nos voisins. ATIR exhorte la CEDEAO à redevenir la CEDEAO des peuples privilégiant le bien de ses populations et l’essor de l’Afrique à laquelle nos prédécesseurs rêvaient.
Comment ne pas parler du 03 mai 2023, la journée mondiale de la liberté de la presse, liberté qui doit être jalousement conservée par nous les acteurs politiques et les Organisations de la Société Civile, et surtout préservée par les autorités de la Transition.
Cette liberté reste un indicateur fiable de notre vitalité politique, républicaine et démocratique.
Nous remercions là les soldats de l’information qui parfois mettent en péril leurs vies pour nous donner la bonne information, et nous en profitons pour rappeler aux autorités de la transition le cas « Birama Touré » toujours irrésolu.
L’Alliance s’incline sur la mémoire de toutes nos victimes civiles comme militaires de cette crise, qu’Allah les accueille en sa Miséricorde !
Ancien Ministre
Source: Lerepublicainmali