CHOGUEL KOKALLA MAÏGA A GAO : Pourquoi Ansongo, Bourem et Almoustrat zappés !
En tournée dans la région de Gao, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, n’a pas pu se rendre dans toutes les localités inscrites dans son agenda. L’annulation des étapes des villes d’Ansongo, Bourem et Almoustrat trouverait ses raisons ailleurs que sur le plan de la sécurité.
Selon le Premier ministre, l’annulation de son déplacement d’Ansongo, Bourem et Almoustrat dans la 7e région, s’explique par des raisons d’État. Néanmoins, le chef du gouvernement a rencontré les forces vives de ces localités, dimanche dernier à Gao. Occasion pour le porte-parole de la société civile d’Ansongo, Ibrahim Alpha Cissé, le responsable de l’Autorité intérimaire de Bourem, Mohamad Touré, et le président du Collège transitoire d’Almoustrat, Abdoulaye Marouf de véhiculer les doléances des différentes populations.
Ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir les autorités de la Transition, mais aussi plaider en faveur du développement socio-économique de leurs zones.
Après s’être excusé auprès des populations, le PM Choguel Kokalla Maïga dira que c’est le gouverneur de la Région de Gao, le général Moussa Traoré, qui a décidé d’annuler la visite pour diverses raisons. Il a ainsi balayé d’un revers de la main toute raison liée à l’insécurité.
Abondant dans le même sens, il a rappelé la récente remise des équipements militaires aux autorités de défense et de sécurité de Gao, par le ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara. Ce qui prouve, selon lui, que la question de l’insécurité n’était pas le principal but de l’annulation de son déplacement dans les zones citées.
Cependant, il a tenu à rassurer les populations locales que des dispositions sont prises pour assurer la sécurité et qu’il est prévu des projets de développement socio-économique en ce qui concerne la région et ses alentours. Ainsi a-t-il relevé l’existence d’un vaste programme gouvernemental pour le développement socio-économique du Mali. « Il est prévu l’aménagement hydro-agricole de près de 140.000 hectares qui vont de Diré à Ansongo. Après la sécurité, il faut donner à manger et à boire aux citoyens. Notre priorité demeure la paix, l’unité et la cohésion sociale », a-t-il souligné.
Ahmadou Sékou Kanta
Source : Miroir Hebdo