CEDEAO et pays en crise : Un consensus est-il possible pour le chronogramme électoral ?

L’organisation sous-régionale, la CEDEAO a tenu son sommet ce week-end pour se pencher sur la situation des pays en crise. Il s’agit bien sûr du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali et du Niger. Ces Etats sont en désaccord avec l’organisation sous-régionale, suite au renversement des Chefs d’Etat « élus démocratiquement ». La CEDEAO n’avait pas hésité de mettre en œuvre des textes sanctionnant ces différents pays. L’embargo économique et financier a été l’une des sanctions les plus sévères sanctions qu’il leur a infligées.

Toutefois, les négociations et autres contacts demeurent maintenus entre la CEDEAO et les pays concernés. Une meilleure évolution des différents chronogrammes, pourrait aider à ce qu’un consensus soit trouvé entre les parties. Le cas Mali se précise positivement dans la mesure où l’une de ses principales priorités a été atteinte. En effet, la question du retour de l’État au nord était au centre des préoccupations majeures des autorités de la Transition. Retrouver l’entièreté du territoire national pour y imposer l’autorité de l’État, était devenu la condition sine qua none pour que les élections se tiennent. C’est désormais chose faite avec la libération de la région de Kidal. Ce qui a débouché sur la nomination d’un nouveau gouverneur.

L’équation était que, les élections pouvaient-elles se faire dans un pays où une partie du territoire n’est pas sous le contrôle de l’État ? L’horizon est désormais éclairé et la possibilité de la tenue des élections est désormais envisageable. Les autres pays, pourraient sûrement emboîter les pas au Mali. Où un nouveau chronogramme pourrait être proposé avec la bonne intention de retourner à l’ordre constitutionnel normal.

Si un consensus venait à être trouvé entre la CEDEAO et les pays en crise, ces derniers pourraient organiser des élections générales pour un retour à l’ordre constitutionnel. Cela pourrait énormément les aider à se pencher sur le vrai développement et sortir de la sphère des crises avec leurs conséquences fâcheuses.

Monoko Toaly, Expert en Communication et Marketing Politque

Source : Le Pélican

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