Capitaine Ibrahim Traoré : « Nous attendons cette force en attente » de la CEDEAO

Capitaine Ibrahim Traoré : « Nous attendons cette force en attente » de la CEDEAO

À l’initiative de la coordination nationale de veille citoyenne patriotique (Wayiyan), le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim, s’est entretenu avec les forces vives du Burkina Faso venues des quatre coins du pays, ce samedi 17 février 2024, à Ouagadougou.

Dans un palais des sports de Ouaga 2000 plein à craquer, avec intercalaire au dehors, des couches sociales du Burkina Faso ont répondu présentes à l’appel de la coordination nationale de veille citoyenne patriotique (Wayiyan).

Une première rencontre officielle du Chef de l’État avec ceux qu’on appelle les Wayiyan, ces jeunes qui font de la veille citoyenne à travers le Burkina Faso. Un pari gagné pour les Wayiyan qui ont réussi à remplir l’une des plus grandes salles de la capitale burkinabè, le palais des sports de Ouaga 2000.

Ces derniers ont une fois de plus réaffirmé leur soutien indéfectible au capitaine Ibrahim Traoré, à son gouvernement et aux deux autres pays frères de l’AES à savoir le Mali et le Niger. Prenant la parole devant ces centaines d’âmes venues l’écouter, le capitaine Ibrahim Traoré a rendu hommage à ces jeunes (Wayiyan) pour leur mission de veille citoyenne.

Actualité oblige, le capitaine Ibrahim Traoré est donc revenu sur la décision des Etats de l’AES de sortir de la CEDEAO. Il a ainsi rappelé à l’assistance, la réaction de la CEDEAO qui voulait intervenir militairement au Niger pour rétablir le pouvoir du président Bazoum.

« Nous étions surpris de voir la CEDEAO apparaître, je ne sais d’où avec une force en attente. Où était cette force lorsque les milliers et de milliers de Nigériens étaient tués par des terroristes ? Où était cette force, lorsque les milliers de Burkinabè et de Maliens mourraient sous les balles des terroristes (…) ?

L’armée nigérienne est guerrière et combat depuis des années. Ce n’est pas une armée de défilé ou une armée de maintien de paix. Et les armées de l’AES ont décidé de s’unir. Nous attendons cette force en attente », a lancé le capitaine Ibrahim Traoré.

Pour lui, l’indépendance et la souveraineté tant rêvées, c’est maintenant qu’il faut travailler pour qu’elles soient une réalité. «Certains ont fermé leurs ports. Ce qui d’ailleurs va à l’encontre de tous les textes internationaux (…). Personne n’a parlé à la CEDEAO. Mais dans ces ports, nous ne faisons pas transiter nos marchandises gratuitement, nous payons », a-t-il déclaré.

Également, le capitaine Ibrahim Traoré a laissé entendre que «la CEDEAO n’a jamais fait un communiqué pour féliciter une victoire de nos armées (contre les terroristes, ndlr). Où est cette CEDEAO des peuples ? ». Et de poursuivre que «nous avons décidé en toute âme et conscience de nous retirer et de nous concentrer sur notre organisation qu’est l’AES».

Concernant certains pays de la sous-région qui ont interdit l’importation de certains produits de première nécessité au Burkina Faso, le capitaine Traoré a appelé les Burkinabè à ne pas avoir peur. Selon lui, le pays est capable d’assurer son autosuffisance alimentaire. Et il a confié qu’à l’expiration de cette décision, ils interdiront désormais l’entrée de ces produits sur le territoire burkinabè.

«Nous avons fait beaucoup d’expériences cette année. Et je peux vous assurer que sur le volet alimentaire, le Burkina peut être autosuffisant. Tout pousse au Burkina Faso. Et nous avons de braves paysans, nous mettrons tout en œuvre pour que nos paysans puissent labourer leurs terres et cultiver dignement. Et nous n’importerons plus (…).

Si nous décidons aujourd’hui au Burkina Faso d’être dans 3 ans ou 5 ans premier exportateur de cacao, nous le serons parce que nous le pouvons. Je vous le dis et je vous répète que tout pousse au Burkina Faso. On nous avait menti », a-t-il assuré. Le chef de l’État a abordé d’autres sujets comme l’industrialisation où il a informé que plusieurs projets sont en cours pour 2024…………………………………….Suite sur burkina24

 

 

Source : burkina24

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