Africains : Une caution de 6.500.000 Fcfa à payer avant de faire des études en France

La nouvelle loi sur l’immigration votée en France prévoit une caution de 6.500.000 Fcfa à payer par les Africains avant de faire des études dans le pays.

La mesure fait l’objet de vives critiques. Ce qui donne de l’espoir aux étudiants qu’elle ne verra pas le jour en pratique.

En effet, le président Macron a indiqué que cette initiative était une mauvaise idée. Après le vote de la loi sur l’immigration, il a saisi la Cour constitutionnel avant son entrée en vigueur.

Il est fort à parier que la Cour rejettera certaines mesures prévues par la loi sur l’immigration. En attendant cela, les étudiants africains retiennent leur souffle.

La caution retour pour les étudiants africains

En dehors, des difficultés auxquelles les Africains font face lors de la demande de visa, un autre défi s’annonce.

Les députés français ont voté un texte sur l’immigration dans le pays. Ce texte prévoit le versement d’une caution d’environ 10.000€ (6.681.000 XAF) par les étudiants lors de la demande de visa à l’ambassade.

Cette somme sera remise à l’étudiant lorsqu’il aura quitté la France à la fin de ses études.

Le système fonctionne comme celui d’un bail d’habitation. En effet, un locataire paie une caution avant de prendre un local. A la fin de son séjour dans le local, il peut récupérer ses fonds.

Le souci ici, c’est que la somme est très exorbitante. Plusieurs étudiants de classe moyenne seront dans l’incapacité de se rendre en France si cette mesure rentre en vigueur.

Loi immigration, une mesure qui vise à limiter l’immigration

La loi immigration votée en France le 20 décembre 2023 ne concerne pas seulement ceux qui veulent faire les études. Elle durcit les conditions d’accès au territoire pour les demandeurs d’asiles et restreint l’accès aux aides sociales pour les étrangers.

Coup dur pour les demandeurs d’asile

La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) ne pourra plus entendre les dossiers de demande d’asile rejetés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) qu’avec un seul juge. Ce changement réduit les chances de voir leur demande acceptée.

Un regroupement familial plus compliqué

Le délai pour faire venir un membre de sa famille en France est passé de 18 à 24 mois. Les étrangers doivent également fournir de nouvelles justifications pour prouver leur situation régulière, notamment un contrat de travail de longue durée ou un salaire déclaré. De plus, ils doivent prouver qu’ils peuvent s’exprimer de manière élémentaire en français.

L’accès aux aides sociales restreint

Les étrangers réguliers hors Union européenne devront justifier de 5 ans de séjour pour bénéficier des aides sociales. Une exception est faite pour les étrangers qui travaillent, qui devront justifier de 3 mois de séjour pour bénéficier des aides personnalisées au logement (APL). Pour les autres aides, il faudra justifier de 30 mois de séjour.

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Source : L-frii

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